Objet : Les états généraux de la dette publique
Monsieur le Président,
Je voudrais pourvoir regarder ma fille dans 20 ans sans avoir à baisser les yeux à cause de la dette publique que nous allons devoir laisser à sa génération.
J’ai 45 ans et je n’ose pas imaginer ce que va être ma retraite dans 20, voire 25 ans, ma génération risque fortement de se retrouver sans rien, à vivre de mendicité dans une France proche de la faillite.
Monsieur le Président, je vous en supplie, il faut absolument passer la vitesse supérieure dans la lutte contre cette dette et les déficits publics
Je suis persuadé que nous n’avons pas beaucoup de temps pour redresser la barre, car les pays émergents vont profiter plus vite que nous de la croissance qui s’annonce et donc ralentir la notre et handicaper nos investissements durables.
La 5ième République a un cancer, c’est la dette publique qui la ronge petit à petit et sans que les Français le ressentent pour le moment, c’est tellement facile aujourd‘hui d’emprunter pour l’Etat
Monsieur Le Président, je ne vous demande pas de prendre des risques pour votre popularité et celle des élus UMP, mais simplement de lancer les états généraux de la dette publique au niveau national en demandant la participation de toutes les forces vives de la nation.
La lutte contre la dette publique est l’affaire de tous, pas que des députés UMP sous l’impulsion de Jean-François Copé avec ses états généraux de la dépense publique, une tentative sympathique et courageuse mais qui manque d’ampleur.
Monsieur le Président, je vous en supplie, vous seul avez les moyens d’installer ces états généraux de la dette publique comme vous l’avez fait pour les états généraux de l’industrie.
Nous ne pouvons plus nous appuyer sur le Général de Gaulle, nous n’avons pas de personnalité politique de son envergure et d’une crédibilité suffisante pour remettre la France sur les rails sans passer par une forte sensibilisation des Français.
Par conséquent, nous avons besoin de ces états généraux et de poursuivre cette sensibilisation en déclarant le cancer de la dette publique « grande cause nationale des années 2010 ».
Quant à la chimio, c’est une autre affaire, la méthode « PVA » permet de passer des réformes dures sans reculer face aux manifestations, mais pour le moment c’est prématuré, il faut d’abord sensibiliser fortement comme un médecin qui annonce à son patient qu’il a un cancer et qu’il devra accepter les effets indésirables de sa chimio…
Mes respectueuses salutations.
Pour la France.
Netreferendum
Sans vouloir vous fâcher, vous vous adressez à la mauvaise personne… Cela ne sera son soucis que lorsque les sondages y seront sensibles…
Pour vous faire une opinion je vous propose plutôt les sites suivants :
http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/projets/pl1946.pdf
http://www.performance-publique.gouv.fr/le-budget-et-les-comptes-de-letat/approfondir/les-autorisations-dengagement-et-credits-de-paiement-ae-cp.html
enfin, ne vous focalisez pas trop sur les chiffres, ils ne sont ventilés que dans les cases où l’on veut bien les mettre.
Lisez plutôt les raports de la cours des comptes. ela change des conversations de « fin de banquets ».
Mamouchka.
Alors dans ce cas comment résorber le déficit budgétaire ?
Comment préserver nos investissements durables ?
Les Allemands ont réussi avant la crise à rétablir l’équilibre budgétaire ,pourquoi pas nous ?
Mamouchka,regardez la presse économique, elle se pose beaucoup de questions sur la capacité de nos politiques à nous assurer un avenir sans sacrifice d’une partie de nos acquis sociaux…
Regardez la Hongrie, l’Islande , qui avait prédit leur situation il y a quelques mois seulement ??
Quand un Etat commence à avoir du mal à se financer, le FMI arrive en sauveur mais pas sans contraintes…
L’emprunt est un moyen de créer de la richesse, plus rapidement puisque l’on attend pas des années d’épargne avant de dépenser. Toute la difficulté est dans l’usage et le retour sur investissement : injecter de l’argent dans un circuit, à fond perdu est voué à l’échec. Selon moi, le fond est percé quand des intérêts privés capitalisent l’argent public et c’est ce à quoi nous assistons actuellement…Bref, il y a des « fuites », des « déroutements » de destinataires. Les exemples les plus flagrants sont la baisse de la TVA pour les cafetiers et le financement de pôles santés (polycliniques privées) par des fonds publics qui manquent cruellement aux hôpitaux…Voire le bouclier fiscal.
Quand la richesse dégagée en interne par l’ensemble des activités commerciales ne procurera plus de quoi rembourser la dette contractée, le défaut de paiement sera atteint…mais avant, il y aura eu une telle dégradation des conditions de vie que la « révolution » sera passée par là.
Mamouchka.
Ma position est centriste, il faut à la fois renforcer le contrôle de l’utilisation des fonds publics , c’est à dire que le privé ne fasse pas de l’argent facile avec ces fonds comme les banques actuellement avec leur spéculation, il faudrait mieux les taxer ou les obliger à renforcer leur fonds propres, ces bonus sont actuellement indécents!!!
D’un autre côté , je ne suis pas naif, il faudra faire des sacrifices pour réduire les dépenses de fonctionnement de l’Etat et des collectivités locales… les potilitiques doivent commencer par montrer l’exemple!!!
IL faut pouvoir maintenir des investissements (les nouvelles technologie vertes, les infrastructures…) , l’endettement actuel est un frein à ces dépenses d’avenir.
Je ne veux pas que nos enfants aient à subir une révolution sanglante par notre faute, par notre lâcheté, ne rien faire c’est pousser notre pays entre les mains des extrèmistes de gauche ou de droite.
Aujourd’hui , je ne suis qu’un grain de sable , alors qu’il faudrait une montagne pour faire bouger les choses, cela ne me découragera pas de continuer mon combat!!